25 septembre 2012
Toi, souvenir
Le gong retentit assénant le coup de grâce,
le coeur sur l'asphalte, jeté, piétiné,
genoux à terre j'aurais dû sentir la menace
et pourtant naïf et sincère je ne peux oublier.
Mon âme virevolte, hère en quête de ma chair
abîmée, dépecée, lambeau de mémoire dont je ne sais que faire,
vide de sens, de fin, triste drapeau en berne
qui n'attend que le ravage barbare d'une folie terne.
Ô doux souvenir, Ô cruelle mémoire!
Je me fais pantin de ton emprise si noire
et acteur de ma déchéance, dernière identité
que je garde entres mes mains, fatalité d'un destin ombragé...
Je me fais pantin de ton emprise si noire
et acteur de ma déchéance, dernière identité
que je garde entres mes mains, fatalité d'un destin ombragé...
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